Poirier - Pyrus communis

Poirier - Pyrus communis

Le Poirier commun (Pyrus communis L.) est un arbre fruitier de la famille des Rosacées, cultivé pour son fruit, la poire.

Originaires des régions tempérées d'Europe et d'Asie de l'Ouest, les poiriers domestiques sont extrêmement variables puisque plusieurs milliers de cultivars distincts ont été recensés et sont cultivés dans près de 80 pays.

Parmi les 68 espèces de Pyrus (The Plant List, 2019), assez peu sont cultivées pour leurs fruits comestibles. En dehors du poirier commun européen, cinq espèces asiatiques de poiriers sauvages auraient donné des cultivars : les trois espèces principales habituellement citées sont Pyrus pyrifolia, Pyrus bretschneideri et Pyrus ussuriensis.

Plante

Arbre de taille moyenne, le poirier peut atteindre dix à quinze mètres de haut et vivre jusqu'à 200 ans6. Les poiriers francs obtenus par semis de pépins peuvent atteindre 20 mètres de haut, ce qui est bien trop haut pour être taillés et récoltés, et les fruits s'abîment en tombant7. C'est une des raisons pour laquelle les poiriers cultivés sont greffés sur des cognassiers pour obtenir des arbres plus petits.

Les feuilles portées par un long pétiole de 1,5-5 cm (environ les 2/3 de la longueur du limbe), ont un limbe ovale à elliptique, à bord finement denté en scie ou entier, de 2-10 cm de long, à apex courtement acuminé, glabres à l'état adulte et plus pâles en dessous8.

Les fleurs qui apparaissent après les feuilles en avril-mai, sont groupées en ombelles de 1 à 12 fleurs. Elles font 2 à 3 cm de diamètre. Les 5 sépales forment 5 larges dents triangulaires, soudées à leur base pour former une coupe creuse, nommée conceptacle6. Les 5 pétales blancs (ou rosés) obovés, entourent une vingtaine d'étamines avec des anthères rouges et 5 styles non soudés (contrairement au pommier) correspondant à un ovaire pluriloculaire infère9. Les 5 carpelles sont fermés sur eux-mêmes et suturés entre eux.

Les fleurs mellifères ont une odeur désagréable pour l'homme mais qui attire les abeilles sauvages assurant la pollinisation6. Les fleurs sont visitées par des abeilles solitaires comme les mégachiles, les andrènes à émergence précoce et les syrphes - le vent n'intervient que de manière négligeable. Si les abeilles domestiques dédaignent généralement le nectar du poirier, elles visitent les fleurs pour leur pollen lorsque la température dépassent 11 °C10. Comme la plupart des fruitiers de la famille des Rosacées, les poiriers sont auto-incompatibles2, c’est-à-dire qu’il faut une pollinisation croisée de deux variétés pour assurer une production de fruits10. Un verger de poiriers doit comporter associée à la variété cultivée principale, des variétés pollinisatrices dont la floraison concordera.

Le fruit est pomacé, c'est-à-dire qu'il comporte à la fois une partie vrai-fruit (dérivant de l'ovaire) et une partie faux-fruit (liée à une croissance du réceptacle ou conceptacle)11. Le vrai-fruit constitue ce qu'on appelle le trognon, tandis que la partie comestible dérive du réceptacle. La peau (épicarpe) est diversement colorée suivant les variétés. La chair est épaisse, constituée pour l'essentiel vers l'extérieur par le conceptacle et vers l'intérieur par les tissus du péricarpe.

Présentation

Le poirier est un arbre originaire du centre de l'Asie, cultivé en Chine depuis 6 000 ans. Il a été introduit en Europe vers le VIème siècle. Le Poirier Conférence, bien connu par son adaptabilité, est une variété qui a été obtenue en 1884 par Thomas River de Sawbridgeworth (Angleterre), d'un semis de hasard du cultivar Léon Leclerc de Laval. Son baptême remonte à 1895, à la suite de la conférence internationale de la poire qui s'est tenue à Londres.

Les Poiriers font partie des fruitiers les plus cultivés en France avec les Pommiers car ils s’adaptent à de nombreuses régions françaises. La saveur des fruits à chair fondante lorsqu’ils sont cueillis à maturité sur l’arbre est inimitable. Malheureusement, le fruit mûr est assez sensible aux chocs ce qui explique que les poires sont souvent vendues encore vertes et fermes d’autant que la conservation est plus longue lorsque les poires sont cueillies avant leur maturité.

Les Poiriers offrent de multiples formes qui vont du fuseau rigide à un port pleureur étalé comme chez la variété Williams, sans compter les différentes conduites pratiquée sur ce fruitier qui va de l’arbre de plein-vent à la palmette, le double U, le drapeau…

Comme chez les Pommiers, certaines variétés se plaisent mieux dans certaines régions comme Conférence qui apprécie les zones humides et fraîches, Alexandrine qui préfère le Midi. D’autres se montrent très flexibles comme Louise-Bonne d’Avranches. Dans tous les cas, une deuxième variété fleurie en même temps est préférable pour obtenir un bonne pollinisation même avec des variétés dites autofertiles. Le défaut de beaucoup de Poiriers est que leur floraison relativement précoce peut être anéantie par une gelée tardive.

La taille des Poiriers est très proche de celle des Pommiers car l’arbre fructifie sur des bois de 1 à 3 ans. Elle est quasi nulle sur les formes en fuseau qui ont aussi l’avantage d’occuper peu de place au sol et peuvent même se cultiver sur une terrasse ou un balcon à l’instar des variétés naines.

Caractéristique

Hauteur : 1 à 15m Etalement : Maturité : 10 ans

mellifère : Non

Feuillage : Feuilles caduques, alternes, ovales et vert brillant qui rougissent en automne. Fleurs : Blanches

Floraison : Les fleurs, regroupées en corymbes, apparaissent en avril/mai.

Rendement :

Besoins

Rusticitée : USDA Zone 5, -20 Type de sol : Humifère, frais, lourd, profond et bien drainé. Il est assez exigeant en matière de sol. S'il apprécie les terres argileuses il supporte mal les sols trop riches en sable et en calcaire. Préférences : Exposition : Très ensoleillée et abritée des grands vents surtout ceux du nord. Il déteste également les embruns marins.

Maladies

Ravageurs

Entretien

Faire un apport de fumier ou de compost décomposé à la plantation puis tous les ans en automne.

Au printemps, un apport d'engrais pour arbres fruitiers est appréciable sans être indispensable.

La plantation s'effectue du mois de novembre au mois de mars, hors période de gel, surtout pour les poiriers à racines nues. Le trou de plantation doit être préparé au préalable et la terre du fond bien décompactée afin de faciliter l'enracinement. Mettre dans le fond du trou deux bonnes poignées de corne broyée, c'est un bon activateur de racines. Pour favoriser la venue des nouvelles racines (des radicelles), couper l'extrémité des racines actuelles avec un sécateur. Dans le cas de poirier à racines nues, penser à les praliner. Tailler également les branches d'environ un tiers de leur longueur.

A la plantation, il faut installer un système de tuteurage ou un haubanage afin de maintenir l'arbre bien droit et de lui permettre de s'enraciner correctement. Il est à laisser en place pendant 2 ou 3 ans.

Arroser généreusement (20 à 30 litres), dans la cuvette d'arrosage, dès que le trou de plantation est rebouché. Les deux premières années, les arrosages doivent être copieux en été.

En été, mettre un paillage à son pied pour conserver la fraîcheur de la terre et limiter la venue des mauvaises herbes.

Les poiriers cultivés en bac doivent être arrosé régulièrement afin que la motte de terre ne se dessèche pas.

En culture en bac un rempotage doit être fait tous les 4 ans. Les années intermédiaires, il faut effectuer un surfaçage, en remplaçant les premiers centimètres de terre.

La plupart des variétés demandent un éclaircissage des fruits. Il s'effectue après l'éclaircissage naturel, la chute spontanée, dans le courant du mois de juin. Il faut conserver uniquement une ou deux poires par bouquets, en retirant de préférence celles qui se trouvent au centre. Sur les arbres dits de plein-vent l'éclaircissage se fait tout seul.

La taille s'effectue du mois de décembre au mois de février, à partir de la deuxième année (la première année, il faut le laisser s'implanter et pousser de manière naturelle). Pour les poiriers qui sont cultivés en forme libre, la taille s'effectue que les 4 ou 5 ans. Elle consiste à l'élaguer (en fin d'automne, début d'hiver) de manière à activer la fructification. Il suffit de couper le bois mort et les branches trop enchevêtrées afin d'aérer la ramure et de lui conserver un port équilibré. Pour les poiriers formés (cordon ou palmette) ou semi-libres (fuseau ou gobelet) la taille de formation consiste à consiste à garder une silhouette équilibrée et surtout un allongement des rameaux principaux afin que les rameaux secondaires puissent se développer correctement. Par la suite, la taille de fructification est une taille trigemme, c'est-à-dire à trois yeux (bourgeons). Cette méthode consiste à réduire les rameaux secondaires (en ne laissant que trois yeux) afin que les fruits naissent le plus près des branches charpentières.

Pour limiter la venue des maladies, un traitement préventif, fin février/début mars, avec de la bouillie bordelaise est recommandée pour limiter la venue de bon nombre de maladies. Les traitements d'hiver sont également à respecter pour un bon état sanitaire du poirier.

La multiplication s'effectue par greffage en écusson dans le courant du mois de juillet. Les semis sont utilisés pour obtenir des poiriers francs sur lesquels on greffe par la suite une autre variété.

Partie Commestible, Aromatique, Médicinales

La poire est le fruit à pépins comestible au goût doux et sucré, produit par le poirier commun (Pyrus communis L.), arbre de la famille des Rosaceae.

La poire, fruit du poirier, est consommée fraîche ou cuite. Elle est utilisée pour diverses préparations :

poires au sirop, poire Belle-Hélène
sorbet
poiré, une boisson alcoolisée pétillante
alcool de poire, faite à partir de la variété 'William'

Le bois du poirier, très homogène, compact, peut acquérir un beau poli. Il est recherché pour l'ébénisterie, la gravure et la sculpture. Il constitue un excellent bois de chauffage. Son écorce est réputée tonique et astringente et a été employée comme fébrifuge

La poire européenne se consomme le plus souvent à maturité, crue, cuite ou séchée, son jus étant utilisé tel quel et sous la forme fermentée d'un cidre nommé poiré. En Asie orientale, notamment en Chine, Japon et Corée, les poires sont utilisées comme remède populaire traditionnel pour soulager l'alcoolisme, la constipation et la toux

Description

Le fruit est pomacé, c'est-à-dire qu'il comporte à la fois une partie vrai-fruit (dérivant de l'ovaire) et une partie faux-fruit (liée à une croissance du réceptacle ou conceptacle ou piridion). Le vrai-fruit constitue ce qu'on appelle le trognon, tandis que la partie comestible dérive du réceptacle.

Propriétées

On distingue les poires de bouche, les poires à cuire et les poires à cidre. Les poires de bouche sont les plus fréquentes sur les étals.

Quand elle est mûre à point, elle peut être mangée en l'état, avec ou sans sa peau. Le dessert composé d'une poire au sirop, d'une boule de glace à la vanille, de chantilly et de chocolat chaud est appelé « Poire Belle Hélène ». On peut en faire des compotes, charlottes, mousses et bavarois

Gout

Le jus de poire fermenté donne une boisson légèrement alcoolisée appelée poiré. Les poires peuvent également être utilisées pour produire de l'eau-de-vie. La plus connue d'entre elles s'obtient à base de la poire Williams l'alcool produit est appelé communément Williamine ou familièrement poire. La bouteille de Williamine contient le plus souvent une poire en son centre. Pour ce faire, les producteurs introduisent les jeunes pousses de poires encore accrochées au poirier dans des bouteilles qu'ils suspendent aux branches. En grandissant, la poire devient impossible à ressortir. L'espace restant est rempli de Williamine.

Elles peuvent être séchées pour être consommées en période de basse production ou pour des préparations culinaires particulières. Il faut 3 à 4 kg de poires fraîches, cueillies légèrement avant maturité, pelées (en gardant le pédoncule), soufrées, séchées et pressées, pour obtenir un kilo de poires séchées. En France le séchage des poires est peu fréquent ; le cas échéant les variétés Curé, Virgouleuse, Sarrazin et d'autres donnent de bons résultats. Voir aussi la poire tapée.

Médicinales

La poire pelée a des propriétés antidiarrhétiques.

Les poires et les feuilles de poirier ont des propriétés diurétiques. On fait infuser pendant 20 minutes, 100 g de jeunes feuilles pour un litre d'eau bouillante; on peut ajouter dans la préparation une poire finement divisée.

Variétées

'Beurré Hardy'

Chair fine, fondante juteuse. Parfum musqué. Le poirier 'Beurré Hardy' est autofertile mais il peut être pollinisé, avec l'aide des abeilles notamment, par les poiriers suivants : 'Williams', 'Conférence', 'Guyot' et 'Doyenne de Comice'. Pour cela, il fa Une des premières poires de l'automne, la très renommée « Beurré Hardy » possède une chair fine, fondante et juteuse, dégageant un parfum musqué et savoureux. L'arbre peut être parfois long à mettre à fruit en raison de sa forte vitalité, mais il est ensuite très fertile. Excellente poire à couteau.

'Williams Jaune'

Le poirier Williams Jaune (pyrus communis williams) est un arbre fruitier originaire d’Europe, de la famille des rosaceae. Ses origines géographiques sont incertaines et remontent au Moyen-Age. Initialement appelé “poirier Bon-Chrétien”, il est l’arbre produisant la variété de poire la plus cultivée dans le monde, la poire Williams. D’une taille de plus de 3 m à maturité, le poirier Williams Jaune est composé d’un bois jaune également. Il développe des fleurs relativement tard dans la saison, qui se transforment ensuite en de grosses poires à la chair jaune et ferme. D’abord de couleur vert clair, les poires Williams adoptent leur couleur jaune doré à maturité, à savoir entre les mois d’août et d’octobre.

Le poirier Williams Jaune est un excellent pollinisateur, et sera donc très volontiers accompagné d’autres poiriers produisant des variétés telles que la poire “Conférence” ou “d’Anjou”. Le poirier Williams accompagnera également d’autres arbres fruitiers au sein d’un verger, par exemple un pommier Grand Alexandre ou encore un cerisier Burlat. Le poirier Williams Jaune peut enfin se combiner avec d’autres arbres fruitiers, grâce à la taille en scion : taillé à l’horizontale, il peut parfaitement constituer une haie décorative dans ou autour du jardin.

Facile à cultiver, le poirier Williams Jaune s’adapte à de nombreux types de sols et d’expositions. Néanmoins, il préfère les sols profonds et peu calcaires, avec une exposition bien ensoleillée ; ces facteurs contribuent à la production de délicieuses poires juteuses. Il s’adapte également à l’altitude, qui n’est pas un problème pour sa croissance. Malgré une bonne résistance aux maladies, le poirier Williams Jaune est sensible au psylle et à la tavelure. Le bouturage du poirier Williams Jaune est, quant à lui, relativement difficile. Les boutures s’obtiennent généralement au mois de juin, lorsque les tiges de l’année atteignent 25 cm : il est conseillé de les détacher en gardant deux ou trois feuilles, et en faisant grandir la bouture dans un mélange de tourbe et de sable maintenu à 18°C. Il est toutefois plus aisé de se procurer une tige de poirier Williams Jaune déjà grandie et de la planter. La plantation intervient entre octobre et avril, dans un trou d’un soixantaine de centimètres de profondeur pour environ un mètre de largeur, rempli d’un mélange de terre et de fumier.

Le pyrus communis williams ne nécessite pas un entretien particulièrement attentionné : il est même possible de ne pas réaliser de coupe. Toutefois, il est conseillé de pratiquer une taille de fructification pour obtenir une production fruitière abondante. Celle-ci se réalise de préférence en automne, avant la période de gel, et consiste à enlever les branches mortes, les branches qui s’entrecroisent, les branches poussant vers l’intérieur de l’arbre et les fruits restés accrochés aux branches. De cette manière, le poirier Williams Jaune peut croître sans gêne et affirmer sa charpente. Il est recommandé de toujours couper les branches en diagonale, afin que l’eau ne puisse pas s’infiltrer dans le bois. Il est également absolument nécessaire de ne tailler que des arbres adultes. Pour faciliter la croissance du poirier Williams Jaune et sa production fruitière, il est également conseillé de déposer, au niveau de ses racines, du fumier en automne et de l’engrais pour arbres fruitiers au printemps.

conference

Le Poirier Conférence est une variété très rustique, non gélive et peu sensible à la tavelure, qui pousse dans toutes les régions de France. Les poires, allongées en forme de goutte d'eau, arrivent à maturité dès la fin septembre. Leur peau est vert clair, irrégulièrement marbrée de brun. La chair, de couleur blanc crème, est sucrée, juteuse, légérement ferme et granuleuse près du coeur. Récoltées deux semaines avant la maturité, soit début octobre, elles se conserveront dans un local froid mais hors gel et ventilé, jusqu'en janvier. Sa pollinisation est croisée et nécessite donc la présence d'un autre poirier.

S'il n'est pas gélif et résiste au froid jusqu'à -20°C, le Poirier Conférence appréciera tout de même les situations protégées et ensoleillées, évitez-lui les situations gélives et ventées. Facile de culture il aime les sols frais et profonds, il redoute en revanche les terres trop filtrantes et calcaires. Apportez-lui en hiver une pelletée de cendre de bois, riche en potasse, elle améliorera la floraison et la qualité des fruits. Son port dressé lui confère une silhouette haute et élancée. Ses feuilles à limbe ovale, finement dentées sur le bord, ont un pétiole aussi long que le limbe et mesurent environ 8 à 9 cm. Sa floraison est tardive, début avril, la mettant à l'abri des gelées. Ses fleurs sont formées de 5 pétales blanc rosé. Elles ne sont pas autofertiles. Il est donc nécessaire de planter un autre poirier à proximité. Ses pollinisateurs les plus utilisés sont les variétés Doyenné du Comice et Général Leclerc. Entomophile, la pollinisation est essentiellement assurée par les abeilles. Cette variété est connue pour la forme allongé de ses poires ainsi que pour leur saveur unique: juteuse, sucré et délicatement acidulée. Elle procure un très bon rendement. La maturité survient mi-octobre.

Préparation, Conservation

Le séchage est beaucoup plus répandu en Suisse notamment pour les variétés Langbirne ou d'Etrangle.

En Europe les poires séchées sont produites de façon industrielle au Tyrol, en Styrie, en Istrie, en Illyrie, en Bohême, en Moravie, dans le Wurtemberg... qui fournissent au-delà de la Baltique. On utilise de préférence des variétés à long pédoncule (Rousselet, Beurré d'Angleterre en Suisse ; Rousselet, Verte-longue, Spitzbirne, Glasbirne sur les bords du Rhin). Une poire de qualité moyenne, la Bougeotte, est produite sur les bords de la Saône et expédiée en Franche-Comté pour la sécher.

Dans la région de Basse-Engadine en Suisse, les poires séchées sont un ingrédient essentiel du pain de Scuol, dit « pan grond »

Références

links